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28/03/2013

Les professionnels de l’aide, des soins et des services à domicile se retrouvent à Ecully les 2 et 3 avril 2013


A la veille de l’entrée en vigueur d’une loi tant attendue sur la perte d’autonomie et le vieillissement, un des acteurs majeur du secteur rassemble ses directeurs de structures pour deux jours de séminaires à Ecully. Venant de toute la France, Dom et Tom compris, ces acteurs importants de l’économie sociale et solidaire vont se réunir pour réfléchir, inventer et préparer l’avenir de l’aide à domicile dans un environnement en pleine mutation.
 

Les débats et rencontres organisées au cours du séminaire seront l’occasion de s’interroger sur les problématiques et les enjeux de ces entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire. Ils aborderont également un large panel de questions liées à la prise en charge de la perte d’autonomie.

 

Présentation du séminaire par Yves Vérollet, Directeur général Una

 

 

 

Le Directeur, entrepreneur social. C’est le titre d’un atelier du séminaire. Entreprendre pour construire des réponses aux besoins sociaux actuels ou en émergence est un challenge enthousiasmant, même dans une conjoncture difficile, même dans l’environnement incertain qui est le notre aujourd’hui. Un directeur ne construit évidemment pas des projets tout seul. Ils naissent et se développent plutôt dans les structures qui ont su organiser leur gouvernance, réussi à former un binôme Président / Directeur harmonieux et créé une ambiance de travail motivante pour les salariés. La gouvernance et le management sont les thèmes de deux autres ateliers.

Les directeurs ont une place essentielle. Ils ont souvent coécrit les scénarii des projets avec les dirigeants de leur association et ils en sont aussi les metteurs en scène. Ils sont l’interface entre les élus et les salariés. Le paysage change. Les travaux en cours sur le parcours de santé ou résidentiel, les rapports Broussy, Aquino et Pinville dont beaucoup de propositions se retrouveront dans la future loi sur l’adaptation de la société au vieillissement annoncée pour 2014 offriront des opportunités aux porteurs de projets innovants. Ne rêvons pas. Il n’y aura pas beaucoup plus d’argent dans les caisses en 2014 qu’en juillet 2011, lorsque le président de la République d’alors a annoncé l’arrêt de la réforme sur la dépendance. En revanche, cette loi peut être l’amorce de changements très importants si ses concepteurs choisissent de mettre au premier plan des dispositifs qui favoriseront les initiatives.

Construire un cadre réglementaire et financier simple pour que nous puissions développer le « service généraliste » du Domicile regroupant les activités d’aide et de soins de la prévention à la grande dépendance, faciliter la création de plates-formes de services dans les quartiers des villes ou dans les zones rurales, encourager dans le cadre d’une autre loi annoncée (Famille) la création « de services de garde d’enfant au domicile parental » pourront provoquer un développement d’activités dans nos services, même si la crise économique est toujours là. Parallèlement, de nombreux conseils généraux souhaitent faire évoluer leurs relations avec nos services à un moment où la future loi sur la décentralisation devrait les conforter comme les chefs de file de l’action sociale. Là encore, les directeurs sont et seront souvent les premiers interlocuteurs des Conseils généraux. Finalement pendant ces deux jours, nous serons rassemblés pour dire et montrer que les cadres dirigeants d’UNA sont à l’initiative !