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11/02/2012

Ce que UNA aimerait entendre de la part des candidats à la Présidence de la République - Election 2012


Ce que UNA aimerait entendre de la part des candidats à la Présidence de la République
« Une fois élu(e) chef de l’Etat…
Je mettrai en place une prise en charge pertinente et adaptée pour l’ensemble de nos concitoyens les plus fragiles : personnes âgées, personnes handicapées, personnes malades, enfants dès leur plus jeune âge et familles en difficulté. A travers :
·      L’instauration d’un droit fondamental : celui de vivre à domicile, en donnant la possibilité aux plus fragiles d’être aidés, accompagnés et soignés chez eux dans le respect absolu de ce choix de vie.
·      La garantie d’une prise en charge globale de toutes les personnes fragiles, avec des réponses adaptées à leurs besoins : activités de la vie quotidienne (se lever, se laver, préparer le repas, entretenir le logement, accompagner au travail et dans les loisirs…), soins infirmiers, activités éducatives, médiation familiale, l’accès pour tous aux modalités d’accueil individuel et collectif pour les jeunes enfants …
·      La mise en place d’une politique de prévention ambitieuse bénéficiant de financements dédiés, en collaboration avec des professionnels de la santé et du social, notamment sur les questions de chutes, d’adaptation des logements aux différentes formes de handicap, de nutrition, d‘isolement, et de maltraitance.
·      Le soutien aux solidarités familiales, en permettant aux aidants de poursuivre leurs activités professionnelles et sociales, et en aidant les parents à prendre soin, protéger et éduquer leurs enfants.
 
J’assurerai une organisation du secteur de l’aide et des soins à domicile de qualité, répondant aux besoins sociaux. A travers :
·      Le renforcement des efforts déjà réalisés en matière de professionnalisation, en assurant la reconnaissance de son coût : accentuer l’attractivité des métiers des services à la personne ; assurer de véritables parcours professionnels aux salariés du secteur ; permettre la continuité de la qualité et de la sécurisation des interventions à domicile comme en structures d’accueil, notamment pour les jeunes enfants.
·      Une meilleure articulation des politiques sociale, médico-sociale et familiale pour une lutte plus efficace contre les différentes formes de fragilité : coordination des équipes d’aide et de soins à domicile (intervenants médico-sociaux, ergothérapeutes, psychologues…) et des équipes de médecins, services hospitaliers, services sociaux…, afin de proposer une prise en charge complète des personnes fragiles.
·      Le renforcement des services d’aide et de soins dans leur rôle d’acteurs de la prévention - qu’elle soit sociale, médicale, familiale… - , observateurs privilégiés des évolutions et garants d’une partie du lien social.
·      L’élargissement et l’officialisation de la refondation de l’aide à domicile, uneréforme actuellement testée dans plusieurs départements et élaborée au bénéfice des collectivités territoriales comme des acteurs du secteur.
·      La mise en place d’un fonds d’intervention pour venir en aide aux structures d’aide à domicile les plus en difficulté, afin de préserver l’accompagnement des personnes les plus fragiles - personnes âgées, personnes en situation de handicap et familles en difficulté -, et de maintenir des milliers d’emplois de proximité partout en France.
·      La garantie d’un financement dédié et plus conséquent pour les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), répondant aux évolutions de la population des patients pris en charge à domicile, à travers la réforme de la tarification en cours d’élaboration.
Je garantirai un financement juste et à la hauteur des enjeux auxquels notre société doit faire face. A travers :
·      La mise en place d’un financement équitable basé avant tout sur la solidarité nationale, selon le principe fondamental de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins »
·      La limitation du recours à l’assurance privée et la suppression de tout principe de recours sur succession. Ce financement devra répondre aux enjeux conséquents des évolutions démographiques et sociétales de notre pays, sans alourdir la dette publique. »